Après la courte mais enrichissante étape "Ouzbékistan", Bek a souhaité me faire découvrir Djalalabad. Je m'étais renseigné avant (merci Wikipédia) : "Foyer très ancien de peuplement, située sur la Route de la Soie, la ville a probablement existé dès l'antiquité, bien qu'il n'en reste pas de vestiges. Jalal-Abad est connue pour ses eaux minérales et sa station balnéaire de Hozret Ayub Païghambar. " Nous somme à nouveau repassé par Uzgen où j'ai pu acheter des piles...et oui les autres j'ai du les rendre. En entrant dans Djalalabad, la première choses qui frappe c'est un grand bâtiment sur le côté droit abandonné et en partie ruiné : c'était l'université Ouzbek qui en 2010 a été détruite lors des affrontements interethnique.
Nous nous sommes rendus immédiatement à sa superbe station thermale Hozret Ayub Païghambar qui fait la réputation de la ville. La "number one" des stations thermales Kirghize d'après Bek, attention du peu !! Il est vrai que déjà pour y arriver la route est superbe, elle serpente le long de la colline qui domine Djalalabad au milieu d'un gigantesque verger de pommiers...magnifique. Arrivé au sommet, dans un vaste parc plus ou moins bien entretenu de nombreux pavillons, bâtiments et autres immeubles de plus ou moins bon goût s'étagent le long de la colline. Dans un petit kiosque les curistes et visiteurs peuvent venir boire l'eau particulièrement riche en sels minéraux. Bek m'a ensuite emmené dans l'un des bâtiments où des soins sont dispensé. Ne sachant trop où il voulait m'emmener je l'ai suivi dans les couloirs, au milieu d'une foule de personnes attendant Dieu c'est quoi. Au bout d'un ultime couloir , accompagné par une des infirmières j'ai pénétré dans la salle des soins ... Mon Dieu !!!
S'il n'y avait que l'odeur (un mélange d'oeuf pourri et de vase) mais couché sur des tables dans un cadre décoré par les frères Sinistrose, des malades recouvert d'une boue noirâtre et enveloppé ensuite dans des couvertures prenaient leur soins. Certains en avaient même sur le visage...j'ai oublié de demander ce que c'était sensé soigner mais je suppose que cela devait avoir des vertus dermatologique. Malgré l'insistance de Bek et le prix modique (20 summis = 30 centimes) j'ai décliné l'offre...assez d'émotion pour aujourd'hui.
En redecendant à Djalalabad nous nous sommes arrêté dans un petit musée local qui présentait comme de coutume un large bric-à-brac d'objets, photos, articles, minéraux divers qui présentent histoire, culture et géologie du pays. Malheureusement pas le droit de prendre des photos (trop peur que le concept ne soit repris en France).